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Technique thérapeutique

Le premier pas : Rechercher de l’aide

La première aide est avant tout sociale et affective. Il est fortement conseillé de ne pas rester seule avec son expérience, de chercher un accompagnement. Une intervention rapide auprès d’un soignant spécialisé permet d’endiguer le développement des troubles, en permettant notamment à la victime de comprendre ce qui lui arrive.
Il existe des services hospitaliers spécialisés dans l’accueil des victimes, ainsi que des associations offrant des suivis peu coûteux. L’attente peut néanmoins y être longue.
Le traitement médicamenteux, en particulier la prise d’anxiolytiques, est fortement déconseillé par l’association des psychiatres britanniques et américains, malgré la tendance des médecins généralistes à en prescrire. De même, les tranquillisants bloquent la « digestion » de l’événement, c’est à dire la mise en mémoire et le traitement des souvenirs traumatiques.

Le deuxième pas : La psychothérapie

Les études d’efficacité des psychothérapies concluent au caractère déterminant de quelques «ingrédients» de la thérapie, quelle qu’elle soit.
Ainsi, toute psychothérapie doit comprendre des informations et des explications, dites « psycho-éducation », concernant le trauma et la réaction psychologique. En effet, le simple fait de comprendre ses réactions inhabituelles, de savoir qu’on n’est pas devenu fou, mais au contraire qu’il s’agit d’autant de tentatives normales de nos cerveau et organismes pour « digérer » un événement anormal, permet dans bien des cas d’accepter cette période d’extrême inconfort et détresse, et de se remettre progressivement.
L’alliance forte entre patient et thérapeute est un autre facteur essentiel, c’est à dire un respect et une confiance mutuelle, quelque soit la/les techniques utilisées. Le patient doit comprendre dans quoi il/elle s’engage et le pourquoi de cet engagement.
Enfin, la prise en charge d’un ESPT comporte en général des éléments d’exposition (la confrontation avec le souvenir, et éventuellement les lieux de l’événement), de restructuration cognitive (le développement d’un autre regard sur l’événement et sur sa responsabilité) et l’apprentissage de stratégies pour réguler ses réactions émotionnelles (respiration, relaxation, méditation,…).

L’ISTSS, l’association internationale de l’étude du stress post-traumatique, préconise un certain nombre d’approches thérapeutiques en fonction de leur efficacité, validée par des études scientifiques. La majorité est intégrée dans les TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales).

La première est l’exposition prolongée, des docteurs Foa et Rothbaum, est un protocole en 8 séances de 90 minutes (précédés de séances d’évaluation rigoureuse). La thérapie vise le traitement des souvenirs traumatiques par une exposition (confrontation) aux souvenirs de l’événement. Cette approche part du postulat que c’est l’évitement de ces souvenirs trop douloureux qui empêchent leur intégration « normale » en mémoire, et les maintient activables sous forme de flashs.

La deuxième, est la thérapie cognitive (Cognitive Processing Therapy), de Patricia Resick. Il s’agit d ‘un protocole en 12-16 séances. Elle vise explicitement les modes de pensée des victimes, notamment la façon dont les victimes parlent et se souviennent des souvenirs traumatiques. Cette approche s’appuie sur le postulat que des façons « erronée » de comprendre l’événement, insistant sur la responsabilité de la victime par exemple, ou la présence actuelle du danger, empêche que le patient se confronte aux souvenirs, et leur intégration en mémoire.

L’EMDR est également une thérapie dont l’efficacité a été évaluée comme concluante sur différentes populations exposées à des traumatismes. Les séances sont classiquement de 90 minutes et les prises en charge peuvent être de courte durée.

Enfin, la thérapie en deux temps de Marylène Cloitre & al s’adresse plus particulièrement aux victimes de traumatismes multiples (trauma complexe). Le protocole en 16 séances débute par un entrainement à la régulation des émotions et à la tolérance à la détresse, suivi d’expositions aux souvenirs traumatiques et la « réécriture » d’un récit de l’événement basé sur un nouveau mode de pensée.

Pour terminer : Un message d’espoir

Trop de victimes de viols sont encore aujourd’hui bloqué/es, prisonnier/es de la honte et de la culpabilité. Ma pratique depuis deux décennies dans le domaine du traumatisme psychologique m’a prouvée la formidable résistance et résilience de l’être humain. Les victimes, prises en charge immédiatement ou pas, ont besoin pour faire montre de ces capacités de soutien social, de conseils et d’aide pratique. Lorsque les soins sont nécessaires, il existe des thérapies efficaces qui permettent de restaurer le sentiment perdu de contrôle, de sécurité et de confiance, et de reconstruire progressivement sa vie.

(Rosemarie Bourgault, psychologue/psychothérapeute)

Une personne en état de stress post-traumatique a dépensé en moyenne 9 000 euros

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